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Photo du rédacteurFlo Psq

Lanzarote : la petite perle en vélo par les pistes.

Dernière mise à jour : 25 juil. 2022

Après un long bike trip à destination de la Scandinavie durant l’été 2021 (1500 KM de Tourcoing à Göteborg en Suède, en un peu moins de trois semaines), l'idée était de partir plus au sud, avec un temps plus clément, moins de km et plus de chemin ... Pour une fois, des vraies vacances au soleil, une belle coupure au mois de janvier pour fuir la grisaille bordelaise. Initialement le Maroc était dans ma tête mais le COVID a encore une fois saboté mes plans. C’est donc Lanzarote qui a finalement retenu mon attention, sûrement le meilleur compromis par rapport à mes différentes attentes et autant vous dire que je ne vais pas être déçu !


Je propose donc à mon ami de longue date Thomas dit Toto, de l'associer à ce voyage et il me répond rapidement banco ! C'est donc la seconde fois que je vais le trainer en bike trip après une première initiation réussie au début de l'été 2021, environ 300 km en longeant la côte entre Narbonne et Gérone. Chaleur, tapas et cerveza ont rythmé notre séjour, et autant dire que sur ce point-là on ne va pas être dépaysé à Lanzarote. Thomas est œnologue de profession et bon vivant : doucement le matin pas trop vite l'après-midi, plus à l'aise devant une côte de bœuf vin rouge que pour avaler les km. Qu’importe il est vaillant et toujours de bonne humeur, en somme le compagnon de voyage idéal.

Donc nous voilà parti pour une semaine de voyage pour faire le tour de l'ile, soit environ 200km principalement par les chemins. Oui, les puristes diront que c'est vraiment trop peu de km, mais qu'importe, on va en prendre plein les yeux du début à la fin. A l’heure ou la tendance est plutôt tournée vers les voyages en ultra distance en autonomie, nous on est plutôt sur un mode “ultra à la cool “


Aeroport de Arrecife

Dès notre arrivée sur l’île, nous sommes directement dans l'ambiance, j'ai choisi un itinéraire hors des sentiers battus et les chemins ne manquent pas ici ! C'est clairement un paradis méconnu pour le Gravel ! Je dis méconnu car l'île est particulièrement réputée pour le vélo de route et le triathlon (Iron Man de Lanzarote). Sur la route on croise des vélos en carbone, profilés pour le contre la montre en veux-tu en voilà ! Nous on est chargé comme des bœufs, 4 sacoches pour ma part, incluant tente et toutes les affaires de bivouac, des vrais touristes ! Vélo remonté à la sortie de l’avion, on commence à pédaler à 15 h, ça cogne 25 degrés environ, l'atmosphère est assez incroyable, on se croirait déjà dans un film ou une série, à la Breaking Bad (chemins sinueux, casas blanches). Les premiers volcans pointent le bout de leur nez, on est comme des gosses ! C'est hyper impressionnant et comme prévu ça monte sévère mais je me suis bien gardé de le dire à Thomas !


Premier volcan.. :)

On enchaine principalement des pistes et un peu de route à l'intérieur des terres jusqu'au bout de la nuit, on finit de rouler au Sunset, c’est vraiment magnifique, avec le jet lag (rire) on est quand même sur les rotules. Notre première escale est prévue aux alentours de Playa Bianca. C'est l'endroit le plus touristique que nous allons voir durant tout notre séjour, autant le dire, la côte du sud-est de l'île est vraiment à éviter, trop bétonnée et trop touristique à mon gout, nous avons bien fait de ne pas la longer. Après un copieux restaurant argentin, on trouve facilement un lieu pour poser la tente à l'écart de la ville.



Petit matin - 1er Bivouac

Au petit matin, on découvre avec surprise les lieux, on ouvre la tente avec une super vue plage et les volcans derrière nous. C’est vraiment fou ! Même au-delà de ce que nous espérions, les paysages sont vraiment impressionnants pourtant ce n’est pas mon premier Bike trip ! Encore une fois l’aventure à portée de main, à peine 3 h de vol direct depuis Bordeaux !


On repart pour notre petite étape du jour (à peine 30 KM) en longeant dans un premier temps la côte par une piste plutôt accès VTT, mais ça passe crème en Gravel, la couleur du sol est incroyable, ocre vif ! on a l’impression d’être dans un western.


Au détour d’un croisement, nous sommes contraints de changer d’itinéraire car la route qui longe la côte est fermée : une publicité est cours de tournage. Pas grave, un chemin se présente à nous sur notre droite avec une barrière, on s’engage. Quelques mètres plus loin, c’est plus du tout praticable, on est clairement dans un cratère avec de la grosse pierre de lave impraticable à vélo, on pousse… on finit par retrouver un chemin praticable, seul au monde, encore une piste incroyable. Quelques kms plus loin on aperçoit de nouveau une route et on distingue une équipe de tournage, première crevaison pour Toto sur la fin du sentier… On commence à réparer, et d’un coup un membre de l’équipe de tournage débarque en trombe aves son 4x4, il nous indique qu’il faut qu’on dégage de suite de cette zone militaire ! On est vraiment sur la caricature de deux touristes en vadrouille… Finalement le mec est super sympa, on lui explique qu’on ne savait pas, qu’on a juste voulu contourner le tournage (pour une pub de voiture BMW, en même temps les paysages s’y prêtent vraiment), on repart pour finir notre étape du jour à destination du village El Gofo, avec son célébré lac vert… Le village est minuscule et charmant la plage de sable noir vaut le détour, on en profite pour descendre une cerveza et partager une assiette de chiperons frits :) Concernant le Lac, c’est un peu l’attraction touristique du feignant, les gens garent leur voiture, une micro marche de 5 minutes et on peut admirer le lac depuis une bute qui le surplombe, la couleur est quand même impressionnante ! Ça reste à voir !


El Golfo

El Lago Verde

On réfléchit à notre spot pour la nuit, on décide d’aller se baigner (doucher) non loin Del Golfo sur la plage « Montagna Bermaja » surmontée du volcan Bermaja, particulièrement impressionnant par sa couleur rouge qui contraste avec les galets noirs de la plage, le spot est dingue, on montera finalement la tente ici après un repas plus que frugal (pain et fromage acheté le matin même), on n’a pas trouvé de bonbonne de gaz pour le réchaud durant le voyage donc on improvise et on se retrouve souvent un peu loin de tout pour faire du camping sauvage. Chaque nuit le ciel est incroyable, peu de pollution lumineuse ici, ce qui donne un ciel étoilé comme j’ai rarement pu en voir.



Montana Bermaja







On repart tranquillement un petit matin et là c'est marrant puisque juste devant la plage ou on a dormi, on rencontre encore une fois une équipe de tournage, cette fois-ci il shoote des personnes en vélo et en on se rend compte que c'est l'équipe de Décathlon pour la campagne de pub Van Rysel ! Trop drôle d'autant plus que Toto roule sur un Triban!! On demande au photographe de le prendre en photo, il s'exécute mais on ne verra finalement jamais la couleur de la photo. L'étape du jour nous fait traverser le parc national Timanfaya qui est classé comme l'une des plus belles routes de toute l'île et il est vrai qu'elle vaut vraiment le détour. Par contre ça monte

super dru il y avait pas mal de vent, Toto a été contraint de pousser pas mal... Qu’importe la récompense est vraiment à la hauteur les couleurs sont fabuleuses c'est un camaïeu de couleurs : vert, pourpre, anthracite, c’est unique ! La route traverse quasiment les cratères des volcans ! L'intérieur du parc est cependant interdit à la visite hormis les excursions ultra touristiques en bus où la balade à dos de chameau... Donc on passe notre tour mais je propose à Toto de réaliser une boucle via un sentier qui passe au plus près du cratère principal ce qui s'avèrera être une mauvaise idée.... Mais avant cela on prend le temps de visiter une petite bodega, Toto étant œnologue, on ne peut pas partir sans découvrir les vignobles locaux et il y en aura plus dans l'autre partie de l'île. Ici c'est une toute petite exploitation tenue par un sympathique gérant qui est plutôt âgé, le petit hic c'est qu'il ne parle pas un mot d'anglais... En très bons comédiens on fait semblant de tout comprendre mais ce n'est pas le cas... En tant que passionné Toto s'accroche et on a le droit une belle présentation du vignoble et de ses caractéristiques si singulières. En effet il ne pleut que très rarement ici et les viticulteurs captent la rosée du matin grâce aux roches pour ensuite irriguer les vignes. La production est petite et familiale, après quelques verres de dégustation fort agréables on repart avec deux bouteilles dans les sacoches direction la boucle 100 % Gravel !




En plein milieu d'une reserve militaire

Le début de la piste est cool, c'est très roulant, à notre droite une vue dégagée sur la mer et sur la gauche les cratères, seuls au monde encore, c'est parfait... Le couac c'est que au bout de 5 km la piste est clairement impraticable c’est un gros champ de lave, plutôt destiné à de la marche à pied. Cela m'apprendra à faire mon itinéraire en prenant parfois l'option à pied sur Google Maps..Je ne sais pas sur combien de kilomètres on a poussé mais ça représente bien 1h30 en plein cagnard, la patience de Toto commence à avoir des limites.. Mais je sais comment lui remonter le moral car au départ de la boucle on a repéré un bar, ça sera la récompense à l'arrivée et on ne se fait pas prier : grande cerveza et tapas à gogo !! Croquettas, poisson frit, la totale ! Et à ce moment-là la chance est avec nous, une voiture s'arrête devant le bar et on nous fait coucou ... C'est Annick et sa petite famille basque que l'on a rencontré par hasard à l'aéroport de Bordeaux !! Elle nous avait remarqué avec nos sacoches et nos casques dans la file d’attente, elle a déjà fait un voyage en vélo et pas des moindres, de mémoire de l'Ardèche au Pays Basque ! Elle est adorable et on accroche tout de suite. On échange nos coordonnées et elle nous propose de se recroiser pendant le séjour. Elle a loué une villa avec ses enfants qui font du surf. Au bar, Elle nous propose la table et le logis pour ce soir, forcément on est comme des fous ! Banco ! On est vraiment accueillis comme des rois : douche chaude, lit douillet, barbecue copieux, bières et vins à profusion, on en profite pour déguster le vin acheté l'après-midi même et on refait le monde jusqu'à tard dans la nuit... Encore une fois un grand merci à toute la famille pour cet accueil 5 étoiles c'était juste parfait ! Le lendemain on décolle après un petit déjeuner digne d'un palace Parisien... La famille part en excursion et on reprend nos biclous, 1 km plus loin on s'arrête pour acheter deux bouteilles de vin, le minimum pour remercier Annick. On revient sur nos pas, j'escalade le portail et je planque les bouteilles devant la porte d'entrée, le soir on reçoit un message adorable d'Annick qui a bien reçu le butin et quelques semaines plus tard elle m'enverra une photo où elle trinque à notre santé avec nos bouteilles en France, une belle rencontre !


Degustation Bodega !

Les meilleures hôtes :)

Notre destination du jour est Famara. Une étape que j'attends avec impatience tant on m'a dit du bien sur ce village... Nouvelle rencontre sur notre route, pendant que Toto s'arrête au distributeur pour retirer du liquide une petite mamie en VTC vient m'accoster ! Elle me demande de quel pays on vient elle est très surprise de voir des Français voyager en vélo, elle nous propose de suite de s'arrêter boire le café dans la boulangerie d'en face avec son mari. Jane et John sont écossais, le genre de couple super inspirants de mémoire, ils ont un peu plus de 70 ans et voyage

Le couple le plus mignon et inspirant ever !

très souvent en bike packing. Ils nous montrent leurs photos de leur dernier voyage en Nouvelle-Zélande rien que ça !! Vélo et tente à leur âge c'est admirable, respect! Jane a une énergie débordante elle nous fait écouter les musiques qu'elle compose et chante, notamment avec des paroles en référence à son amour pour le vélo, trop marrant.


On échange nos coordonnées et on se donne rendez-vous à Édimbourg pour sûr !


On repart tranquillement pour Famara, en passant d'abord par la Santa un spot très réputé pour le surf et sa base d'entraînement pour les triathlètes. Une légère averse nous réveille mais elle sera dissipée en quelques minutes, on passe devant le fameux centre de triathlète, ça ressemble plus à une prison qu'autre chose, session de CrossFit façon camp d'entraînement de l'armée et j'en passe ! Très peu pour nous... Ahah



On s’engage ensuite sur un sentier qui nous mènera jusqu’à Famara en longeant la côte, surement une de mes parties préférées du voyage, la piste est entourée de petites dunes, surplombées à notre droite par diverses petites montages (Montana Juan del Hiero, Montana Cavera), à gauche c’est l’océan ... On roule jusqu’à arriver à Famara, un petit village aux maisons blanches ou les rues sont encore en terre battue ou ensablées, particulièrement réputé pour son spot de surf accessible pour tous les niveaux. On est carrément subjugués devant la beauté de la plage, une grande baie surplombée par une énorme falaise, c’est mon coup de cœur du voyage ! On plante la tente juste à l’écart du village dans une dune avec vue sur l’océan et la montagne ! les conditions de surfs ne sont pas bonnes ce jour-là, on loura des planches demain matin, une première pour Toto. Le soir au restaurant, on rencontre un couple de français et un autre français avec lesquels on partage le diner, ils sont tous là pour s’initier au surf, on se donne rdv demain matin à l’eau ! Le Lendemain les conditions ne sont pas trop mal pour débuter, environ 1m de houle, j’ai une planche de surf en France mais j’y vais trop peu souvent pour avoir un niveau correct. Au final on se régale pendant deux heures, Toto prend ses premières mousses, il y a un mono de surf qui parle français et qui lui donne de bons conseils :) Avec Denis, le français rencontré la veille, on va un peu plus au large et on réussit à chopper quelques bonnes vagues. De souvenir, je pense que je n’ai jamais surfé sur une plage aussi belle, et j’ai quand même eu la chance d’essayer le surf à Bali, au Panama et au Costa Rica, j’ai vraiment adoré cette baie !


Famara <3


Alerte à Malibu

Vers midi on reprend la route car la journée n’est pas finie, on a laissé un peu d’énergie à l’eau, dommage car l’étape du jour est particulièrement costaud ! On doit se rendre d’abord à Teguise, c’est un village pittoresque dans le centre de l’ile, encore une fois j’ai choisi un itinéraire bis, donc en plus de monter sévère, c’est une piste de gravier… Toto râle un peu (beaucoup), il pousse quasiment jusqu’à Teguise, à l’arrivé la ville est super agréable, avec son église entourée de gros palmiers et de petites ruelles charmantes. Idéal pour un ravitaillement, cerveza, bocadios de jamon… et on va en avoir besoin, car pour la suite ça monte encore, finalement on va gravir la fameuse falaise de Famara que l’on a admiré depuis la baie. La vue est impressionnante depuis le haut de la falaise, le petit village de Famara parait minuscule ! On finira l’étape du jour à la frontale jusqu’au village de Yé, on plante la tente derrière l’Eglise, journée bien remplie !

Au matin, on se dirige vers le célèbre mirador Del Rio, un point de vue sur la petite ile de la Graciosa, 27 m² où vivent à peine 700 habitants, les voitures y sont quasiment proscrites, sans routes goudronnées, on s’y déplace uniquement en vélo. Le temps est particulièrement couvert et l’entrée du mirador est payante, pourtant le temps à l’air dégagé sur la petite ile ... Tant pis pour le mirador, on décide d’aller directement visiter la Graciosa via le ferry. Contrairement à hier, la route ne fait que descendre sur 10 km jusqu’à Ozorla, ville où on va prendre le bateau. On prend l’averse de l’année sur la tronche ! Puis place au beau temps, on embarque, arrivés sur place, c’est un petit village de pêcheur très typique, encore dans son jus, sable blanc et eau quasiment transparente. En face, la vue sur Lanzarote vaut aussi le coup d’œil ! On décide de faire le tour de l’ile en vélo, direction la plage de las conchas, et c’est tout simplement paradisiaque, l’eau est turquoise, derrière, la plage est surmontée de la Montana Bermaja, couleur ocre vif, la palette de couleur est assez géniale, entre le sable blanc, la couleur de l’eau, un dégradé de bleu, et la montagne rouge. Depuis la plage, on a également une vue sur un énorme rocher au loin, planté au milieu de l’océan, il s’agit d’une micro île, la Montana Clara. Après une baignade/douche on repart tranquillement finir le tour de l’ile qui vaut vraiment le détour, surtout à la tombé du soleil, la lumière est incroyable. Toto crève une seconde fois, on va être en retard pour le soupé !


La Graciosa


Et ce soir c’est fête, on teste le fameux Arroz caldoso y bogavante, une sorte de paëlla améliorée avec du homard,  une vrai tuerie ! En dessert, c’est notre routine, on prend un barriquito, spécialité des Iles Canarie, à mi-chemin entre le dessert, le café et le digeo, c’est un café agrémenté d’une liqueur, lait concentré, un zeste de citron et de la cannelle, je recommande vivement ! Pour aller au lit, il faut trouver un spot de nuit pour planter la tente en sauvage, on a repéré un coin dans une dune à l’écart du village.

Le lendemain, on reprend le bateau direction Lanzarote avec une mer agitée, ça secoue pas mal, on ne fait pas vraiment les malins, j’ai trop mangé hier soir ! C’est la dernière étape du voyage direction la capitale Arrecife en longeant la côte. On alterne encore entre grande route et chemin de terre, la dernière grosse colline dans notre dos, la Montana Tinagache, puis place à la Costa Teguise, station balnéaire bétonnée et jonchée d’hôtels et de ressorts, à fuir … Nous finissons à Arrecife, heureusement la capitale est quand même beaucoup plus authentique que cette partie de la côte, on y croise que peu de touriste, la plupart des emplois du pays se concentrent ici. Le port est agréable, quoi de mieux que finir le voyage sur un pichet de Sangria, des souvenirs pleins la tête ! Plus tard, on troquera deux cartons pour emballer nos vélos contre une bouteille de vin rouge à un Italien super sympa qui tient une boutique à 2 km de l’aéroport. On sangle les cartons sur nos épaules à l’aide d’un tendeur et on rejoint l’aéroport en pédalant sous un soleil de plomb… Arrivé en France on remonte les vélos et on rentre dans le centre-ville de Bordeaux, 10 Km de nuit avec 3 petit degrés, choc thermique ! Merci à Toto d’avoir accepté de partager cette nouvelle aventure, l’expérience du voyage en vélo est encore une fois un succès, il en est même presque devenu accro ! non je déconne aha ! Quoi que, on repart ensemble début aout pour arpenter les côtes bretonnes, et deux autres amis nous suivent, séduits par le récit de ce dernier voyage. J’ai commencé les voyages en vélo en solo en 2018, et de manière générale, on voit que la pratique se démocratise énormément, on ne peut que s’en réjouir ! Si vous hésitez encore, foncez ! C’est vraiment à la portée de tous, ce voyage me semble en être le parfait exemple


Un touriste au paradis

Les Daltons





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